Tout savoir sur la crise d’adolescence

crise d’adolescence

À l’entrée de la puberté, c’est-à-dire à 11 ans, on commence à acquérir les traits d’un adulte de façon progressive. Après l’âge de 19 ans, on n’est plus considéré comme un adolescent. Entre l’enfance et le stade final où la croissance s’estompe, on vit des moments de grands changements. Certains l’acceptent facilement et d’autres perdent complètement leurs repères et dévient du droit chemin. La crise d’adolescence, c’est un terme qu’on entend souvent. Cette période transitoire est aussi difficile à vivre aussi bien pour les parents que pour les adolescents. Régulièrement, le rôle parental n’est pas entièrement assumé et les enfants finissent par dérailler.

Quelles sont les manifestions de cette crise ?

Bien entendu, des changements physiques et physiologiques se manifestent chez l’enfant. Des poussées hormonales accrues provoquent également des bouleversements psychologiques qui sont parfois difficile à gérer pour les deux parties. Ainsi, au-delà des perceptions physiques, le moral et les humeurs sont changeants. Pour les filles, elles ont leurs premières menstruations et une poussée accrue des organes mammaires. Quant aux garçons, on constate une mue de la voix assez flagrante et des poils qui poussent un peu partout sur certaines parties du corps. Ce qui distingue cette période est la réapparition des pulsions comme le complexe d’Œdipe ou autres.

Quels sont les traitements préconisés ?

Vraisemblablement, le terme traitement peut être assez excessif. En effet, cette crise est tout à fait normale et le mieux qu’on puisse faire est de dédramatiser la situation. Les expressions et les manifestions diffèrent selon l’individu. Lorsque la pédagogie et l’éducation inculquée durant l’enfance sont fortes, cette étape sera facile à maîtriser. Lorsque cette crise n’est pas perceptible à cette tranche d’âge, elle fera son apparition beaucoup plus tard. Pour y remédier, il faut instaurer un climat centré sur le dialogue et en même une bonne fermeté. Pour gérer cette crise, les parents doivent accepter le fait que personne n’est parfait et qu’ils doivent aussi parfois reconnaître leur impuissance.