Le trouble de la personnalité est un terme qui revient souvent dans les revues consacrées à la psychologie. Il se traduit par des traits de personnalité ou des comportements inadaptés aux vues des normes établies et aux attentes de la société. Ceux qui sont touchés par ce genre de maladie mentale ont parfois du mal à s’adapter à leur environnement. Les troubles de la personnalité devront, de ce fait, être soignés, mais il faut tout d’abord savoir déceler leur origine. Ils peuvent se transmettre de manière intergénérationnelle selon certains spécialistes.

Transmission intergénérationnelle du trouble de la personnalité borderline

Le trouble de la personnalité borderline gâche la vie de nombreuses personnes à travers le monde. Il touche une infime part, non négligeable, de la population, soit 1 à 2 %. Ceux qui sont atteints de ce trouble ont du mal à contrôler leurs émotions. Il en résulte une difficulté à avoir un rapport harmonieux avec les autres et même avec soi-même. Ce genre de maladie mentale est le somme de plusieurs facteurs. Elle se transmet, par exemple, d’une génération à un autre.

Ceux qui sont diagnostiqués avec ce trouble sont impulsifs. Ils ont parfois tendance à maltraiter les autres, dont leur enfant. Or que le mauvais traitement que l’on subit à l’enfance fait partie des facteurs favorisant le trouble de la personnalité borderline. En d’autres termes, les personnes qui ont été victimes de maltraitance infantile sont plus susceptibles d’être atteintes de ce trouble psychique.

Le rôle des parents dans la transmission du trouble de la personnalité antisociale

Le trouble de la personnalité est une maladie psychologique pouvant se traduire par un manque d’empathie et de la cruauté. Les personnes qui en sont touchées présentent certains traits de caractère et des comportements récurrents. Ces derniers comprennent notamment une prise de décision sans tenir compte des impacts que cela aura sur les autres. Dans leurs agissements, les personnes atteintes de ce trouble peuvent avoir recours à la fourberie et à la manipulation pour parvenir à leur fin. En outre, les elles ont souvent un comportement impulsif et agressif. Les paramètres entrainant cette maladie sont nombreux. Il y a, entre autres, le contexte familial. Les enfants adoptifs ou biologiques des parents qui sont diagnostiqués avec ce trouble ont plus de chance d’être victime de cette maladie.

Transmission intergénérationnelle du trouble de la personnalité narcissique

Le trouble de la personnalité narcissique est une maladie mentale qui se traduit par un besoin excessif d’être admiré. Les personnes qui en sont atteintes, communément appelées « pervers narcissiques », sont souvent charismatiques, avenantes, sûres d’eux, du moins en apparence. Cependant, au fond d’eux même, les individus qui sont touchés par ce trouble comportemental manquent terriblement d’estime personnelle. Les parents jouent un rôle important dans l’apparition de ce trouble. En effet, les enfants ont parfois tendance à calquer le comportement de leur géniteur. D’autant plus qu’un père ou une mère victime de cette maladie peuvent exercer un lavage de cerveau sur les membres de sa famille. Cela entrainera, chez les plus petits, l’assimilation de certains traits de caractère associés à ce trouble.

La schizophrénie est un trouble psychique mal connu du grand public. Elle se traduit, entre autres, par des propos incohérents, une perte d’émotivité, des hallucinations, etc. Plusieurs préjugés persistent encore sur cette maladie. Les méconnaissances de la schizophrénie entraînent la stigmatisation de ceux qui en sont victimes. Il est, alors important de démêler le vrai du faux au sujet de ce trouble.

Informations basiques à savoir concernant la schizophrénie

La schizophrénie est avant tout un trouble psychique qui impacte la pensée, les émotions, les sentiments, etc. Elle perturbe également les comportements et les perceptions de ceux qui en sont touchés. Ces fonctions ne sont pas, toutefois, affectées simultanément. D’ailleurs, certains malades peuvent ne pas présenter l’un de ses symptômes pendant un long moment. Ce trouble peut également occasionner certains problèmes cognitifs. La schizophrénie a notamment des effets néfastes sur la mémoire, l’apprentissage, le traitement de l’information. Par conséquent, la capacité du malade à interagir de manière appropriée avec son entourage se voit diminuée.

Quelques idées reçues concernant la schizophrénie

Les idées reçues concernant la schizophrénie ont parfois la peau dure. En effet, elles ont été répandues au fil du temps et se sont alors cristallisées dans l’inconscient collectif. La grande majorité des Français, approximativement 81 % croient que ce trouble se manifeste par un dédoublement de la personnalité. Ce n’est pas le cas. Les véritables symptômes de cette maladie sont des hallucinations visuelles et auditives pouvant causer une grande confusion. On peut ajouter à cela des troubles du comportement, des angoisses massives ainsi que des pensées délirantes. Par ailleurs, de nombreuses personnes pensent que ce trouble est dangereux. Un Français sur cinq croit que la schizophrénie peut être guérie. Or que, jusqu’à ce jour, cette maladie demeure incurable.

Les schizophrènes n’ont pas une vie facile

Il est souvent impossible pour une personne atteinte de schizophrénie de vivre comme tout le monde. Les symptômes de ce trouble rendent le quotidien des individus touchés par cette maladie particulièrement difficile. En effet, pas facile de s’épanouir pleinement lorsqu’on est constamment assailli par un manque d’énergie, un comportement décalé ou un affaiblissement de la volonté. Même le fait de trouver un logement et vivre seul constitue une tâche ardue pour les schizophrènes. En général, ceux qui tentent l’expérience reviennent chez leur famille, notamment à la suite d’une hospitalisation. Toutefois, certains malades ont la possibilité de mener une vie à peu près normale. Cela dépend du degré de gravité du trouble.

Les causes de ce trouble psychique

Les origines de la schizophrénie sont multiples. Il y a notamment le facteur héréditaire. Il représente environ 50 % des causes de cette maladie. Un enfant qui a un parent schizophrène a près de 15 % de chance de l’être aussi. L’expérience personnelle joue un rôle crucial dans le développement de ce trouble. Le stress ainsi que la consommation de substances toxiques, plus spécialement le cannabis, sont également des facteurs déterminants. Certaines personnes sont cependant plus susceptibles d’êtres victime de cette maladie. Il s’agit notamment des individus ayant une personnalité fragile.

La souffrance au travail est un problème de société qui ne cesse de gagner de l’ampleur. Elle tire, entre autres, ses origines du changement de l’organisation du travail. En effet, afin de surmonter la crise, les employeurs ont recours à certaines méthodes contraignantes. Ils prônent notamment une augmentation de la productivité de leurs salariés. Sachez toutefois que les psychologues ont leur mot à dire sur la souffrance au travail.

Quelques manifestations de la souffrance au travail

La souffrance au travail se manifeste de diverses manières. Elle se traduit, notamment, par une surcharge psychique ou « Burn Out ». Tous les secteurs professionnels en sont touchés. Il y a également les névroses traumatiques. Avant, ces dernières concernaient uniquement les employés qui ont été victimes d’un attentat ou d’un hold-up. Actuellement, même les salariés qui n’ont pas subi ce genre de choc émotionnel en sont victimes et c’est alarmant. Cela reflète l’environnement auquel les travailleurs font face journellement. Des tentatives de suicide et des dépressions majeures font aussi leur apparition. Le nombre des employés qui se tuent à cause de leur travail, voire sur leur lieu de travail, ne cesse de progresser. La souffrance au travail n’est pas uniquement d’ordre psychologique. Elle se manifeste également par des problèmes cardiovasculaires. Pour les femmes, on peut ajouter à cela les kystes ovariens, l’aménorrhée et la métrorragie.

Par ailleurs, la souffrance au travail peut aussi avoir des répercussions négatives sur le comportement des salariés. Des formes de violences entre collègues sont constatées. Il y a également les animosités envers les clients et même le sabotage de l’outil de travail.

Les signes avant-coureurs de la souffrance au travail

Avant de faire son apparition, la souffrance au travail envoie certains signaux. En effet, ce genre de mal-être ne vient pas du jour au lendemain. Parmi ses signes avant-coureurs, il y a la fatigue. Parfois, cette dernière n’est pas considérée par les supérieurs hiérarchiques, voire les collègues. S’ensuit alors un sentiment de solitude. Celui-ci est la conséquence logique de l’absence de cohésion et de solidarité au sein du lieu de travail. Les insomnies et les cauchemars liés au travail ainsi que l’appréhension d’aller travailler sont aussi des indicatives qui en disent long. La sensation d’être malmené(e), voire humilié(e) devront également vous alerter. Sans oublier l’incapacité de se détendre même pendant les jours de congé, etc.

Vers qui se tourner lorsqu’on est victime de souffrance au travail ?

Les personnes victimes de souffrance au travail pourront vaincre ce mal-être. Il existe, en effet, quelques recours leur permettant de surmonter cet obstacle. Les salariés confrontés à ce genre de problème pourront se rapprocher des acteurs dans leur entreprise afin d’être accompagnés. Ils auront, par exemple, la possibilité de consulter les délégués du personnel ou le médecin du travail. En dehors de leur société, il y a également d’autres interlocuteurs. Il s’agit notamment du médecin généraliste. Sinon, on peut aussi mentionner les services de pathologies professionnelles que l’on peut trouver dans de nombreux CHU. Par ailleurs, des structures spécialisées ont été mises en place pour conseiller les employés victimes de souffrance au travail.